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ministère éducation nationale - Page 2

  • Humeur : Le Bac c’est comme le Tour …

                Ou plutôt, le Bac est devenu, en mal, ce qu’est devenu le Tour….

                Il ne faut voir dans cette note, et dans ce titre un brin provocateur, qu’une exaspération contre ceux qui cassent et l’un, et l’autre car, que l'on ne s'y trompe pas, nous faisons partie de ceux qui aiment bien et le bac, et le Tour...

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  • Le sourire du dimanche...

                Mais dès qu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer..... ouestfranceenseignants.jpg

  • Michel godet parle de l'Université... (3/3).

             Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c'est tant mieux...- qui préfèrent, après leur Bac, s'inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d'aller s'enfermer dans des Facs où ils risquent d'être les otages des gréviculteurs.

                Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d'entretiens qu'il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé....) revient sur ces sujets....

      (1) : Voir la note "Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?.....", dans la Catégorie "Education".

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  • Michel Godet parle de l'Université... (2/3).

              Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c'est tant mieux...- qui préfèrent, après leur Bac, s'inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d'aller s'enfermer dans des Facs où ils risquent d'être les otages des gréviculteurs.

                Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d'entretiens qu'il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé....) revient sur ces sujets....

      (1) : Voir la note "Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?.....", dans la Catégorie "Education".

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  • Michel Godet parle de l'Université... (1/3)

                Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c'est tant mieux...- qui préfèrent, après leur Bac, s'inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d'aller s'enfermer dans des Facs où ils risquent d'être les otages des gréviculteurs.

                Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d'entretiens qu'il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé....) revient sur ces sujets....

      (1) : Voir la note "Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?.....", dans la Catégorie "Education".

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  • Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?...

                Oui, on peut se poser la question juste après avoir entendu ce rapide sujet sur France info (rapide, mais intéressant....): les filières sélectives attirent un bachelier sur deux.

                Et la tendance ne fait que se confirmer : de plus en plus de lycéens, après le bac, évitent soigneusement l'université, dans laquelle le taux d’inscription est en baisse régulière, singulièrement dans les facultés les plus contestataires : Rennes II (ci dessous) a perdu 5.500 étudiants entre 2006 et 2009, passant de 22.000 à 16.500 étudiants; et Toulouse Le Mirail, championne du blocage, en a 5.000 de moins  qu’il y a six ans (source : Educpros).

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  • Jean-Paul Brighelli parle du film La journée de la jupe…

                 On ne présente plus Jean-Paul Brighelli, celui qui a le mérite –et surtout le courage, car il en faut…- d’appeler un chat un chat, et un crétin, un crétin. Dans La Quinzaine Universitaire - l'organe du Snalc - (n° 1312, 4 avril 2009) il a publié un article qui nous parait valoir le coup, mais que nous aurions peut-être laissé passer si un lecteur ne nous l’avait communiqué.

                 Nous vous le communiquons à notre tour, en remerciant ce lecteur. Vous aussi, si vous souhaitez voir un sujet évoqué dans ce blog, qui veut être aussi le vôtre, n’hésitez pas à nous envoyer vos suggestions, avis, commentaires en tous genres, et des documents comme celui-ci… Toute participation de nos lecteurs sera toujours la bienvenue….

                 Première précaution: Attention, publier un article de lui ne signifie évidemment pas que nous soyons toujours d'accord sur tout avec Jean-Paul Brighelli. Nous souhaitons seulement, comme d'habitude, ne pas rester dans notre tour d'ivoire et aller voir un peu ailleurs ce qui s'y passe, et s'il y a, par ci par là, quelques touffes d'herbe bien verte...

                Deuxième précaution: Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Brighelli ne fait pas dans la dentelle : c’est une charge, c’est polémique. C’est donc, forcément, parfois un peu excessif. Mais, malheureusement, tellement vrai par tant d’aspects ! Certes,  à Henri IV ou Louis le Grand, on n’en n’est pas (pas encore…) là. Mais pour beaucoup, on y est en plein ; et pour les autres, un peu de patience, on va y arriver…

                Quant au style de Brighelli, il faut le prendre comme il est ! On aime ou on n'aime pas: c'est un peu comme pour Céline (toutes proportions gardées, bien sûr...). L'important n'étant ni le style, ni la personne, mais bien le sujet qu'il évoque, et le coup de gueule qu'il pousse. A-t-il raison ? A-t-il bien fait ?...

                 Place donc à Jean-Paul Brighelli, La Journée de la jupe. Et, peut-être, à vos commentaires....

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  • Armande au Ministère !.....

               C'est une femme qui parle, et elle est catégorique, même véhémente : "Nos élèves il faut les noter plus sévèrement !... C'est parce qu'on les aime, on veut qu'ils réussissent... Il faut enlever deux points à nos notes....". La voisine avait poussé un peu trop fort le son de la télé, et par la fenêtre ouverte on entendait très bien tout ce que disait cette impeccable personne.....

              De quoi, de quoi ? La révolution culturelle au ministère aurait-elle eu lieu ? On se remettrait à prêcher l'effort aux élèves, et on cesserait de brader les diplômes, bac en tête ? C'est toujours pareil : on écoute la radio tous les jours, tous les jours on allume le poste, et c'est juste le jour où on n'écoute pas qu'il se passe quelque chose.... 

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  • L'inénarrable Gérard Aschiéri a encore frappé...

              Le mardi 18, entre 24 et 55 % des personnels de l'Éducation étaient en grève. à l'appel du SNES et des syndicats SUD. Le motif ? : 11.200 postes disparaîtront à la prochaine rentrée, et surtout "80.000 suppressions d'emplois sont programmées", pour le seul Ministère de l'Education Nationale.

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  • Carte Scolaire : pour la suppression...

    Elle est peut-être le plus bel exemple de l'irréalisme technocratique et de l'éloignement des réalités: on voit bien que, dans les faits, la Carte Scolaire limite, en la restreignant, l'égalité des chances qu'elle prétend instaurer, et qu'elle perpétue, en les amplifiant, les inégalités qu'elle prétend combattre. Pourtant on la subit depuis des années, et elle n'est toujours pas purement et simplement supprimée. Or, selon nous, cette suppression s'impose, et cela pour au moins deux raisons: la première est une raison de fond; la république devrait cesser de raisonner et d'agir presque exclusivement en termes d'obligation et d'interdiction; on écrit "Liberté" au fronton des monuments - et des écoles - mais dans les faits on ne cesse de légiférer sur tout (surtout légiférer? voyez Chirac, champion incontesté toutes catégories, avec ses incessants recours à la Loi et ses incessantes modifications à la Constitution, finalement grotesques vu leur nombre....

    Au train où vont les choses, et si on n'y met pas le holà, la république nous aura bientôt concocté une société où, de toutes façons, l'esprit critique, les moeurs, la vertu, plus rien n'aura d'importance puisque tout ce qui ne sera pas interdit sera obligatoire, et réciproquement! Le choix n'aura même plus à s'exercer, entre les 50% de choses obligatoires et les 50% de choses interdites! C'est encore de la science fiction et de la polémique, un rien excessive, convenons en: il n'en demeure pas moins que la tendance est là, et qu'elle ne cesse de se renforcer; le danger existe bel et bien; mieux vaut donc le signaler "avant"...

    Pour en revenir à l'école, voici la deuxième raison pour laquelle il faut selon nous supprimer la Carte Scolaire (en fait elle découle logiquement de la première...): imaginons une famille s'apprêtant à scolariser un ou plusieurs enfants; si le collège ou le lycée "de secteur", actuellement obligatoire -sauf dérogation-, ne convient pas à cette famille, et ce quelle qu'en soit la raison, on ne lui demandera pas son avis et elle sera contrainte d'y scolariser sa progéniture; les plus malins peuvent  jouer bien sûr du "piston", toujours bien vivant, ou  des "astuces" qui permettent de "tricher légalement", la plus connue étant le choix des options: il suffit que votre enfant demande à étudier le Chinois ou le Farsi pour qu'il échappe à son établissement de secteur...; tout cela est très hypocrite et, finalement, très néfaste pour le système éducatif: en effet, tout a toujours besoin d'être évalué sans cesse, pour pouvoir justement être amélioré; or les premiers et les meilleurs évaluateurs du système scolaire, ce sont les parents car, dès qu'il s'agit de leurs enfants -et c'est d'ailleurs tout à fait normal, c'est bien compréhensible et c'est très heureux...- l'idéologie n'a plus sa place et on ne peut pas leur raconter de sornettes: ils ne croient que ce qu'ils voient! en réalité, si l'on veut une saine émulation entre les établissements, et si l'on veut que le système repose sur de bonnes bases, il faut justement laisser aux parents le choix de l'établissement: c'est la seule manière efficace et infaillible de faire apparaître les problèmes éventuels, ce qui permettra ensuite de les résoudre.

    Aujourd'hui on fait l'inverse: on assure à tout établissement un public "captif", et ce quoi que fasse ou ne fasse pas cet établissement, quels que soient ses lacunes et ses défauts, même s'il fonctionne mal, même s'il ne remplit pas sa fonction: c'est la prime à l'irresponsabilité et au laisser-aller! Alors que si les parents étaient libres de leur choix, on verrait très vite quels sont les établissements désertés, on pourrait aisément en déceler les causes, et donc y porter remède: qu'il s'agisse de délinquance, de moyens matériels insuffisants, de manque de formation des personnels, d'inadaptation des locaux ou de tout autre motif....; nos idéologues du Ministère de l'Education, déconnectés du réel, en ont décidé autrement et imposent depuis bien longtemps -trop longtemps!- leurs théories fumeuses et leurs logiques abstraites; forcément, ils ont le le mode d'emploi, et peuvent donc aisément passer à travers! : il suffit de voir dans quels types d'établissements vont les enfants de la classe politique et des personnels de l'Education...